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Une tisane toute simple et agréable qui renforce le système immunitaire!

Ingrédients pour une grande  tasse

  • 1 cc  de romarin frais ou 1 petite cc rase de romarin sec
  • 1 cc gingembre frais râpé ou une pincée de gingembre sec (1)

Les quantités peuvent varier légèrement selon le goût. Laisser tirer 2-3 minutes; cela suffit.

(1) A mon goût, c’est meilleur avec du gingembre frais.

Romarin: soulage à la fois les troubles digestifs et respiratoires des types Vata et Kapha.  « Le romarin a de nombreuses qualités : il est antiseptique, antirhumatismal, carminatif et stomachique. C’est un bon tonique cardiaque. Les tisanes au romarin sont utilisées pour leurs vertus fortifiantes et pour traiter les problèmes gastriques et hépatiques. » [1]

Gingembre: Le gingembre frais apaise Vata et Kapha. Le matin, il réveille la vitalité; c’est un reconstituant. Parmi ses nombreux effets, le gingembre est connu pour renforcer les défenses immunitaires. Il est donc parfait lui aussi à l’approche du printemps…

A noter: cette tisane stimulera trop le Feu de la plupart des tempéraments de types Pitta.

tisane romarin gingembre 570x230 1

Source: [1] http://www.encyclopedie-gratuite.fr/Definition/boisson/tisane-romarin.php

Michèle Lefèvre Granclément

Le Yoga m'accompagne au quotidien depuis longtemps et je le transmets depuis 1991. La méditation et la pratique des différents aspects du Yoga Intégral, les rencontres sur le chemin, et l'étude des textes sacrés / philosophiques, sont mes sources d’inspiration. L'amour de la Nature et l'approche holistique de la santé, depuis l'enfance, m'ont conduite à mettre en pratique conjointement les sagesses de l'Ayurveda et du Yoga, puis à étudier leurs synergies. La Joie et l'évidence de la transmission de ces voies sœurs découlent de cette expérience de Vie.

8 Comments

  • Sibylle dit :

    Bonjour, Michèle.
    Je suis intriguée par le mélange romarin-gingembre d’un point de vue gustatif. Il doit être assez fort; j’ai du mal à me l’imaginer, j’ai l’impression que les deux ingrédients s’étoufferont un peu mutuellement. Il faudra que j’essaie, par curiosité!
    Je sais que vous veillez à vous référer à l’ayurvéda avec prudence et de manière nuancée, mais je sourcille toujours en lisant des conseils du genre « pour tel type » ou à « éviter par tel type » et je n’arrive pas, rationnellement, à imaginer une médecine prophylactique ou curative basée sur des « tempéraments »… Je reconnais cependant que certains comportements peuvent « révéler » un état ou une carence (irritabilité, fatigue, pessimisme, distraction, etc) .
    Je me demande aussi si les Indiens ont le même rapport à ces « grilles de lecture » traditionnelles que nous, Européens, qui avons traditionnellement un autre rapport aux textes, etc. N’y a-t-il pas aussi une marge entre théorie et pratique. Il se peut que les médecins ayurvédiques aient dû très fort caractériser et classifier afin de modéliser et de faciliter la réflexion, mais que l’ayurvéda « vécu » soit autre, non?? Le Monsieur Toulemonde indien du 21e siècle mange-t-il selon son « type ayurvedique »?
    (Il me semble que 80% d’entre eux, au moins, cherchent d’abord à … simplement manger, non?)
    Il y a aussi ce que j’appellerais « la tentation de la sainteté du converti adulte » : une volonté de faire mieux que ceux dont c’est la tradition et qui, eux, prennent les choses de manière plus relaxe, avec plus de distance. C’est connu pour les grandes religions, mais aussi pour certaines philosophies. Quelqu’un dont j’ai oublié le nom a dit ou écrit, il y a quelques décennies, que si quelqu’un était communiste à 20 ans, il ne fallait pas s’en inquiéter, mais que si une personne le devenait alors qu’elle est dans la trentaine, il fallait s’en méfier.
    Bon, je blague et vous taquine un peu. 🙂
    Et pourtant ;-)…Je vous donne un exemple : il semble que certains textes indiens (du yoga, je pense??) déconseillent la consommation d’oignons et l’ail (qui affecterait la méditation, je pense), mais on ne proscrivent pas le poireau (cfr une note que vous avez mise, en donnant une variante à votre excellente recette de chausson au poireau et à la poire). Pourtant, ce sont tous les trois des Alliacées (genre Allium)!
    Pourquoi n’en déconseiller que deux?
    Mon hypothèse (à vérifier) est que le poireau, qui est d’ailleurs un des légumes qui tiennent le mieux le gel, ne pousse pas traditionnellement en Inde.
    Alors, certains Européens qui se penchent sur les textes et enseignements Indiens classiques comme en une génuflexion devant le Saint Graal, sont tentés de respecter les conseils à la lettre, au détriment parfois d’une réflexion et d’une observation botanique et physique (effet réel sur leur système digestif , vécu, test du lien entre menu et méditation/concentration en veillant à neutraliser toute autre variable telle que l’intervalle de temps entre le repas et la méditation ou les activités effectuées entre le repas et la méditation, etc).
    Tant qu’à passer d’un sujet à l’autre, je voulais suggérer à ceux qui veulent profiter de votre bonne recette de chausson poireaux-poires mais qui ne mangent pas produits laitiers, que s’ils ne sont pas végétariens, ils peuvent remplacer le fromage par du bacon en petits cubes, moins gras que les lardons. C’est délicieux!
    Pour boucler la boucle de cette chaine de digression en revenant à l’immunité: il y a aussi des huiles essentielles immuno-stimulantes (sarriette, origan, eucalyptus radié, thym à linalol ou à thujanol, etc). Comme elles sont plus puissantes car plus concentrées que les tisanes, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel. Leurs constituants (carvacrol, linalol, occasionnellement phénols, etc) ne conviennent pas à tout le monde ni à chaque âge aux mêmes dosages. Il faut tenir compte du contexte de la personne (ex: une femme enceinte ou allaitante, une personne dont on sait qu’elle est allergique à telle molécule, un traitement médicamenteux en cours, etc.). Les huiles essentielles que j’ai essayées sur moi-même pour divers maux (surtout de la sphère ORL) étaient généralement efficaces, mais je ne peux qu’inviter à la prudence, à bien se renseigner à des sources sérieuses, et à ne pas jouer à l’apprenti sorcier.
    Et puis, enfonçons quelques portes ouvertes… On peut parfois éviter un gros rhume ou même une vilaine grippe par les moyens tout simples cités d’ailleurs à la télévision par les autorités: bien se laver les mains (pouce inclus— ne l’oublie-t-on pas?), protéger les autres de nos éternuements, ne pas se rendre à un cours de yoga de groupe si nous nous pensons souffrir de quelque chose de contagieux … que nous n’aimerions pas recevoir des autres, éviter les transports en communs bondés si nous avons la chance de pouvoir le faire en période d’épidémie grippale ou de gastros …
    Cela ne renforce pas l’immunité, mais peut aider à se protéger et à protéger les autres qui ,comme nous, en fin d’hiver, sont parfois fatigués et donc un peu plus sensibles.
    Une bonne santé et bien du pep à vous, et à chacun
    Sibylle

  • Sibylle dit :

    Oops, je vois maintenant qu’il se déploie en entier sur plus d’un écran que mon message était vraiment très très long. Désolée.
    Sibylle

  • mamazerty dit :

    moi çà va être plus court et plus pragmatique (mais moins réfléchi et bien plus prosaïque), à côté de « gingembre frais râpé » il est écrit « ou un « ….ou un quoi?
    je tenterai…j’aime beaucoup le gingembre et le romarin,et j’essaierai en toute ingénuité car toutes les fois où j’ai voulu savoir d e quel type j’étais je n’ai pu trouver avec certitude.merci pour cet article et pour la réflexion intéressante de Sybille

  • Michele dit :

    Bonjour mamazerty,
    Eh oui.. voilà ce que c’est de publier un article de blog à la va-vite et se dépêchant parce qu’il y a un train à attraper 😉
    J’ai corrigé: je voulais aussi parler du gingembre sec qui est bcp plus fort en goût.
    J’ai vu que j’ai aussi oublié de parler de temps de tirage de la tisane. Il ne faut pas laisser tirer plus de 2-3 minutes.
    L’ai conditionné du train ne m’ayant pas arrangé la récupération après la grippe… je me suis remise à la tisane romarin-gingembre. A condition de la faire suffisamment légère (… ne pas l’oublier sinon il ne reste plus qu’à l’étendre avec de l’eau… ou à la jeter!), elle est vraiment étonnante et délicieuse.
    Même si Pitta fait partie secondairement de ma constitution, en hiver ou lors des refroidissements, on me conseille de contenir mon Kapha. Alors en hiver, à moins d’être un « pur Pitta », ce qui n’est pas si fréquent, on peut soigner son Kapha (tendance au mucus et infections respiratoires/sinusales), sans trop de souci… et sans exagérer les doses, cela va de soi!
    Je vois que Sybille a bcp écrit… je verra

  • Michele dit :

    Bonjour mamazerty,
    Eh oui.. voilà ce que c’est de publier un article de blog à la va-vite, en se dépêchant parce qu’il y a un train à attraper 😉
    J’ai corrigé: je voulais aussi parler du gingembre sec qui est bcp plus fort en goût.
    J’ai vu que j’ai aussi oublié de parler de temps de tirage de la tisane. Il ne faut pas laisser tirer plus de 2-3 minutes.
    L’ai conditionné du train ne m’ayant pas arrangé la récupération après la grippe… je me suis remise à la tisane romarin-gingembre. A condition de la faire suffisamment légère (… ne pas l’oublier sinon il ne reste plus qu’à l’étendre avec de l’eau… ou à la jeter!), elle est vraiment étonnante et délicieuse.
    Même si Pitta fait partie secondairement de ma constitution, en hiver ou lors des refroidissements, on me conseille de contenir mon Kapha. Alors en hiver, à moins d’être un « pur Pitta », ce qui n’est pas si fréquent, on peut soigner son Kapha (tendance au mucus et infections respiratoires/sinusales), sans trop de souci… et sans exagérer les doses, cela va de soi!
    Je vois que Sybille a bcp écrit… je verrai cela cet après-midi. C’est l’heure de la pause repas. Namaste

  • Michele dit :

    Bonjour Sybille,
    Vous allez au fond des choses… et n’hésitez pas à « taquiner », en effet 🙂
    C’est une question de goût, mais en tous les cas j’aime bcp cette tisane, d’où mon envie de la partager. Cette tisane nous (Marc, que j’ai contaminé, et moi) a suivis pendant une petite semaine, le temps de la récupération après la grippe.
    J’avais oublié de parler du temps de tirage de la tisane. Il faut qu’elle reste légère : laisser tirer une à deux minutes suffit. Sinon, c’est trop fort en effet. Personnellement, je trouve son goût soutenu, mais raffiné.
    Vous parlez de grilles de lectures. Et c’est exactement cela. Il est question de grilles de lectures, au travers des quelles on peut tout passer au crible : tempérament physiologique, psychologique, âges de la vie, émotions, changements que nous traversons, épreuves, aliments, plantes indiennes… ou occidentales, climats, saisons, etc.
    Voici une explication partielle de ces grilles de lecture ayurvédiques :
    « Ici nous allons découvrir ces gunas qui sont en fait 10 paires d’opposés.
    Lourd / Léger
    Lent / Rapide*
    Froid / Chaud
    Gras* / Sec
    Lisse / Rugueux
    Compact* / Liquide*
    Moelleux / Dur
    Mobile / Statique
    Subtil / Grossier
    Clair / Opaque*
    * Certains termes peuvent être utilisés au lieu de ceux présentés
    Rapide = pénétrant
    Gras = onctueux
    Compact = dense
    Liquide = qui a la capacité de s’éparpiller, se répandre
    Opaque = collant
    Et maintenant voilà les attributs en fonction des éléments.
    Ether : léger, froid, sec, subtil, clair
    Air : léger, froid, sec, rugueux, mobile, subtil, clair.
    Feu : léger, rapide, chaud, sec, lisse, mobile, subtil, clair.
    Eau : lourd, froid, lisse, liquide, moelleux, mobile.
    Terre : lourd, sec, rugueux, compact, dur, statique, grossier, opaque. »
    Source: Sarasvati Bertholo / Love, Beauty and Harmony
    Mais je m’arrête à ces seules grilles, étonnantes à premier abord, car ce n’est pas à moi de vous convaincre ni de vous enseigner le bienfondé de l’Ayurveda.
    Plus je lis à ce sujet, plus je me rends compte que les principes sont plein de bon sens. On y retrouve les principes de santé de nos grands-mères.
    Par exemple, en Inde, un plat traditionnel, simple à préparer et bon marché, comme le Kichari, est tridoshique, bien équilibré pour tous. Et quand on est en bonne santé, c’est le type d’alimentation qui permet de conserver cet équilibre en place. Les meilleures choses sont souvent les plus simples !
    Nous appliquons beaucoup de règles ayurvédiques, sans le savoir… par tradition ou encore de façon intuitive, par le simple fait d’être à l’écoute de soi. C’est une question d’harmonie. Il y a aussi le bon sens des saisons, qui nous fait adapter notre alimentation selon les saisons, la température extérieure, etc.
    Personnellement, j’écoute avant tout mes besoins. Mais il se trouve que l’Ayurveda reste proche de mon vécu.
    Les histoires d’interdits sont propres aux différentes écoles. Chez Sivananda, on proscrivait aussi bien l’ail, l’oignon que le poireau, qui sont tous de la même famille… pour leur effet négatif sur la méditation. Autant, je perçois l’effet pour les 2 premiers, autant je trouve le poireau plus doux.
    Il m’arrive d’en consommer, tout comme l’ail et l’oignon (mais peu, pour des raisons essentiellement digestives), depuis que je vis de façon indépendante. Je conçois difficilement de respecter tant de règles et vivant en société… et en étant, qui plus est, végétarienne, à forte tendance végétalienne, par éducation… puis par choix.
    La chance sous nos latitudes, c’est que nous pouvons vivre librement selon nos propres libertés et principes.
    Que cela développe en chacun forces et lucidité pour une vie pleine de sens et heureuse.
    Namaste
    Michèle

  • Sophie dit :

    J’ai essayé cette recette et je trouve que cette tisane est absolument délicieuse. Merci Michèle pour ce gentil partage.

  • Sibylle dit :

    Merci, Michèle.
    Oui, je trouve la grille de lecture ayurvédique étrange, et j’avoue que puisque vous reconnaissez qu’en s’y penchant bien on y retrouve les principes de santé de nos grands-mères, je préfère me tourner vers… la sagesse de nos grands-mère.
    Mais il ne m’appartient pas plus de vous « convertir » à l’étude de nos racines qu’il ne vous revient de me convaincre d’étudier l’ayurvéda ;-); A chacun son approche et sa sensibilité, n’est-ce pas?
    Je vais quand même mentionner un ouvrage dont, je suis sûre, vous avez entendu parler : « Nos grands-Mères savaient » de Jean Palaiseul.
    http://www.amazon.fr/Nos-grands-m%C3%A8res-savaient-dictionnaire-gu%C3%A9rissent/dp/2757817140/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1363767092&sr=1-1
    Il a été publié au début des années 1970, je pense, et sans cesse réédité ensuite. Je ne l’ai pas consulté, mais en ai entendu plusieurs personnes en parler positivement autour de moi. J’imagine que le contenu, la nomenclature des maux, etc doivent être un peu dépoussiérés à l’éclairage de ce que la médecine, la pharmacologie et la botanique ont découvert depuis, mais il semble que ce recueil ait son intérêt.
    L’avantage pratique, c’est qu’il est quand même plus facile de trouver de la sève de bouleau, des pissenlits ou de la sauge dans nos jardins et le long de nos chemins que … des racines de gingembre, par exemple 😉
    Ceci dit, j’aime beaucoup le gingembre, et j’ai essayé votre tisane romarin-gingembre hier. Je pense que j’avais mis un peu trop de gingembre en poudre (je n’en avais pas de frais); il étouffait le romarin. Sinon, la combinaison me plait bien!
    Merci, et une belle journée
    Sibylle

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